Hier lundi 26 décembre, dans les locaux du commissariat central de Coyah, les autorités de la police ont présenté à la presse, 45 tonnes de faux médicaments qui auraient été saisis dans un camion.
Prenant la parole, Abdourahim Souaré, commissaire central de Coyah, est revenu sur la manière dont ils ont procédé pour mettre main sur ces produits. Selon lui, ils ont reçu des informations concernant ce gros porteur. « Après les vérifications, il a été établi qu’il s’agissait des médicaments prohibés. Après avoir informé le procureur de la République près le Tribunal de Première Instance (TPI) de Coyah à travers la direction générale de la police nationale, et sur instruction du procureur spécial de la Cour de Répression des Infractions Économiques et Financières (CRIEF), nous avons procédé à la saisie du camion. À l’instant, nous sommes à la recherche du propriétaire du camion, le chauffeur et le convoyeur », a-t-il expliqué.
Pour sa part, commissaire Lancei Camara, le directeur central de la sécurité publique, dira à la presse que cette opération fait suite à des instructions qu’ils ont reçues de leurs chefs hiérarchiques. « Nous avons salué nos services qui ont procédé à cette saisie et c’est sur les instructions fermes de monsieur le Directeur général de la police nationale, que nous avons instruit tous les commissariats centraux de veiller à ce que ces produits qui continuent à donner la mort à nos concitoyens soient arrêtés où qu’ils soient sur le territoire national. Et c’est en droit ligne de ces instructions que le commissariat central de Coyah a procédé à l’identification d’abord du camion contenant des produits pharmaceutiques. Et puisque les auteurs n’étaient pas retrouvés, il a demandé une réquisition au niveau de la justice de Coyah pour pouvoir aller faire la saisie », a-t-il déclaré.
Selon Dr Naby Youssouf Conté, directeur de l’hôpital préfectoral de Coyah, ces produits qui ont été saisis sont des faux produits pharmaceutiques hautement dangereux.
« C’est le commissaire central, Ibdourahim Souaré, qui m’a fait appel, qu’il a besoin de mon expertise. Ce que j’ai vu est très désagréable. Il s’agit de faux produits pharmaceutiques hautement dangereux. Il y a des produits dont la péremption arrive dans deux mois. Il faut qu’on fasse tout pour ne pas que ces produits soient dans nos marchés locaux », a-t-il indiqué.
Avant de terminer son intervention, le directeur central de la sécurité publique a conseillé à la population, d’éviter d’acheter des produits pharmaceutiques dans les marchés, d’éviter également d’aller dans les cliniques clandestines pour se faire soigner par des faux médecins. Enfin, aux médecins, il demande de donner rendez-vous à leurs patients, dans les hôpitaux etc.
Christine Finda Kamano
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Last modified: 28 décembre 2022





