Alors que l’année 2022 tire à sa fin, à Labé, l’heure est au bilan. En amont, nous avons posé nos valises dans le service de la maternité de l’hôpital régional de Labé. Selon nos informations, en 12 mois, c’est au total 12008 personnes qui ont été reçues à ce service toutes catégories confondues. Rencontrée ce mardi 27 décembre, la cheffe de service de la maternité nous a confié que parmi ces cas, il y a plus de 4000 naissances, 353 mort-nés, 20 décès maternels et 74 violences basées sur le genre qui ont été enregistrés.
« Le bilan annuel des activités de la maternité se résume comme ici : en premier contact, c’est-à-dire les personnes qui sont venues se faire consulter, nous avons reçu 7588 cas. Accouchement par voie basse 2972, césarienne 1541, naissances vivantes 4087, mort-nés 353, planification familiale 1441, violences basées sur le genre 74, transfusion sanguine 342, complication obstétricale 762, décès maternels 20 », explique Dr. Fatoumata Binta Barry.
Alors que le constat révèle que le nombre des mort-nés reste élevé, notre interlocutrice n’a pas manqué de donner les raisons de ces décès.
« Les morts, c’est vrai, c’est très élevé 353. Ce n’est pas quelque chose de négligeable. Mais le problème ici, c’est les trois retards, surtout que les femmes ne viennent pas directement à la maternité pour accoucher, elles passent souvent par les maisons d’accouchement, elles retardent là-bas, avant de venir à la maternité. Donc elles doivent savoir venir très tôt à la maternité pour se faire prendre en charge, et fréquenter surtout les centres de santé », demande Dr. Fatoumata Binta Barry.
Tidiane Diallo, correspondant régional à Labé
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Last modified: 28 décembre 2022
