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GBG, GGE et NJMC- 1 500 travailleurs s’apprêtent à aller au chômage, le chef de l’Etat et le ministre de la Justice doivent agir pour sauver ces emplois (Toumany Camara)

18 février 2024

Dans trois lettres différentes en date du 16 février 2024, adressées à l’inspecteur Général du travail, trois sociétés minières dans la production de l’or en Guinée annoncent la mise en chômage d’un total de 1500 employés. Il s’agit des sociétés Guinea Birmian Gold (GBG) en production d’exploitation semi-industrielle de l’or à Mandiana qui doit faire asseoir 400 travailleurs ; Guinea Gold Exploration(GGE) évoluant à Siguiri dans l’exploitation semi-industrielle de l’or qui est sur le point de libérer 700 employés et New Japan Mining Company (NJMC) dans l’extraction industrielle de l’or à Mandiana qui est prête de renvoyer 400 embauchés.

Depuis le mois de décembre 2023, le Ministre des Mines et de la Géologie confisque injustement les productions d’or de ces sociétés à la Banque Centrale de la République de Guinée (BCRG).

Moussa MAGASSOUBA les accuse de ne pas avoir de permis d’exploitation. Il les accuse également d’aller en production sans études de faisabilité.

Moussa MAGASSOUBA est-il tombé dans son propre piège? Dans les archives du département des Mines, des cadres ont émis  des lettres qui attestent que les sociétés GGE, GBG et NJMC ont toujours leurs documents nécessaires pour l’exploitation minière en Guinée. A titre illustratif, voici quelques copies :

 

Face à cette situation, les travailleurs de ces sociétés qui sont sur le point de perdre leurs emplois s’inquiète beaucoup.
« 
Comment vais-je commencer à expliquer à mes enfants que c’est le ministre des Mines Moussa MAGASSOUBA qui a raison et que les entreprises ont tortComment vais-je expliquer à mes enfants que c’est juste pour moi de perdre mon emploi ? Comment vais-je expliquer à mes enfants qu’il y a de la justice dans notre pays ? », s’interroge un employé de GBG

À lire les lettres dans lesquelles le Ministre des Mines lui-même demande à son homologue du Budget d’accorder à ces entreprises, tous les avantages fiscaux, en reconnaissant que les demandes de renouvellement des titres sont tout à fait corrects, et dire le contraire aujourd’hui, c’est très étonnant.

Cet employé ajoute que ces entreprises et leurs travailleurs subissent la pire forme d’injustice visant à décourager les investisseurs à venir dans notre pays.

Pire encore, la société New Japan Mining Company (NJMC) n’a rien à voir avec le renouvellement des titres, en plus son or a également été bloqué et ses employés vont être victimes de perte d’emplois. La seule raison pour laquelle NJMC se retrouve dans ce lot est parce qu’elle appartient propriétaire de GBG et GGE et non parce qu’elle est en faute.

Après avoir constaté donc que ces entreprises disposent bel et bien les nécessaires pour aller à l’exploitation minière, tous les bons guinéens soucieux du progrès du pays et de sa population doivent interpeller le chef de l’Etat Général Mamadi DOUMBOUYA et le Ministre de la justice Charles WRIGHT, afin qu’ils freinent Moussa MAGASSOUBA dans son opération de règlement de comptes. Qu’il sache que les lois du pays et l’intérêt de la Nation sont au-dessus de ses problèmes personnels.

La Guinée est un Etat de droit et non pas une jungle !

 

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Last modified: 18 février 2024

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